Au bouleau !

Vite ! Foncez sur votre bouleau au fond du jardin…

Enfin, si c’est un Betula Pendula.

 

Et voilà, je voulais écrire cet article bien avant la période de début de montée de sève… Raté pour cette année mais il n’est pas encore trop tard, en tous cas à la date de cet article, 9 mars 2020.

 

Mais pourquoi diantre parler de sève de bouleau ici ?

Bon d’abord je fais ce que je veux, c’est mon site et je choisis mes sujets 🙂
Mais surtout j’aimerais partager avec vous l’heureuse expérience ressentie avec cette sève de bouleau ; peut-être vous apportera t’elle à vous aussi les mêmes bienfaits, c’est tout le mal que je vous souhaite.

 

Tout démarre…

…Il y a quelques années en recherchant un produit naturel pour aider le corps à éliminer quelques petits soucis de santé,  mon ami Google (mea culpa, c’était avant que je ne découvre Ecosia) m’indiquait régulièrement des pages traitant de la sève de bouleau.

Sève de bouleau ou eau de bouleau. Quid ? Quoi ? Qu’est ce ? Je connaissais le jus de bouleau mais la sève ? Moi qui suis de nature pragmatique, voire méfiante dans les mauvais jours, est ce encore le produit miracle à la mode, aux enzymes superactifs, aux promesses douteuses de retrouver vos artères de 20 ans et en profitant de la promo par pack de 5 cela fera revenir l’amour parti ! Prédictions miraculeuses mais surpassées moins d’un an après par un autre produit contenant, lui, du Gibolin aux ions ++ !

En approfondissant les recherches sur mon ami sus-cité, cela semblait quand même plus sérieux et les différentes sources (en éliminant les petits malins sans scrupules du copier-coller) semblaient s’accorder sur les vertus de ce produit : à savoir, en résumé très succinct, d’être un décrasseur des différents organes qui vous servent de filtres.

 

« Moi je crois que c’qu’je bois.. euh pardon vois »

Peu de temps auparavant j’avais rencontré Samuel Jehanno pour l’élaboration de sa communication et de son site lafermeduforestier.fr . Connaissant donc un peu sa ferme et surtout sa déontologie, je me hâtais de partager avec lui les informations recueillies sur cette soi-disante vertueuse sève de bouleau.

Immédiatement réactif, Samuel possédant un domaine sur lequel l’espèce de bouleau est bien présente, se renseignait sur les méthodes de récolte et se lançait sans trainer dans l’expérience. Nous étions déjà début mars et la période de montée de sève était bien amorçée.

1ere découverte : la sève de bouleau est un produit très sensible. Non pas qu’il faille lui parler gentiment, mais la lumière et l’air .. c’est pas son truc. Mais alors vraiment pas. Les premières récoltes étaient encourageantes mais autant le produit frais était très agréable, autant il devenait carrément imbuvable en moins d’une semaine. A cette époque nous y avions pallié en récoltant tous les deux/trois jours juste la dose nécessaire.

Méfiants au tout début de notre cure/test nous ne dépassions pas une certaine dose par jour. Puis voyant que tout se passait bien, nous avons largement dépassé les doses généralement préconisées. Ah ah nom d’un p’tit bonhomme,  moi j’dis il faut connaitre son produit, hips !.. Enfin non pas hips justement ! La sève de bouleau est justement là pour aider votre corps à effacer tous vos excès des fêtes de fin d’année qui sont toujours stockées là, là et là… et aussi là. Aïe pas trop fort sur le foie !

Et là…

 

Des résultats concrets

… Et là je dois avouer qu’après à peine une semaine 1/2 de cure, j’ai ressenti les bienfaits de cette cure de sève fraîche : moins fatigué en me réveillant, moins de coups de barre dans la journée, une peau plus fraîche et une réduction significative des poignées d’amour (c’est madame qui me l’a fait remarquer et j’ai très bien senti la différence en escalade), un transit intestinal régulé… bref on retrouve la patate.

De son côté Samuel notait les mêmes effets et ne se privait pas de se doper à la sève tout au long de la journée lorsqu’il travaillait en extérieur dans ses bois. L’expérience fut étendue à la famille et amis et les constatations ont été globalement les mêmes partout. Dans nos phases de tests, aucun effet secondaire n’a été constaté.. ah si pardon ! Au début de la cure, j’ai eu droit à une poussée de 1 ou 2 bouton(s) (chez moi c’est sur les cuisses que ça se manifeste). Je continue de le constater tous les ans mais de manière moindre.

 

Distribution

Depuis ses débuts, Samuel a largement amélioré sa technique de production pour récolter une sève la plus fraîche possible. Ne comptez pas sur moi pour vous livrer tous ses petits trucs qu’il a accumulé au fil des années et qui n’appartiennent qu’à lui. Mais sachez que la distribution est une phase importante. Les « bags » sont distribués au grand maximum 24h après que la sève ne soit sortie de son arbre, et ça c’est très très appréciable.
Certains producteurs pasteurisent le produit pour sa conservation et l’écouler toute l’année, d’autres rajoutent un peu d’alcool dedans. Personnellement je suis sceptique sur cette pratique mais rien ne vous empêche évidemment de tester par vous-même.

 

Avec un peu plus de recul

Cela fait donc maintenant quelques années que Samuel produit de la sève de bouleau et que je sers, avec d’autres, de relais dans sa distribution. Et les retours que nous avons sont plutôt dithyrambiques. Une bonne majorité de ceux qui ont essayé reviennent l’année d’après.

Mais les effets ne sont pas les mêmes chez tout le monde : Certains n’ont noté aucun changement, comme ma prof de Yoga par exemple… mais que je soupçonne d’être à la base parfaitement équilibrée. D’autres qui se trouvaient déjà maigres ont arrêté parce que cela leur faisait perdre du poids ; et certains n’ont pas été réguliers dans leur cure et le produit dans le temps devenait trop astringent.

Le but de cet article n’étant pas comme son sous-titre l’indiquait faussement de vous persuader à tous crins de vous précipiter faire un trou sur votre pauvre bouleau du fond du jardin mais de vous faire partager mon expérience et de ceux qui m’en ont fait un retour.

Et le plus beau retour, que je tenais à partager avec vous fût celui-çi :

Une dame âgée atteinte d’un cancer et soignée par chimiothérapie, se plaignait de douleurs articulaires très fortes. Rien à voir avec son traitement selon son oncologue. Elle aura droit quand même à tout un tas de produits allopathiques, efficaces un temps mais avec effets secondaires et dont les effets primaires escomptés devenaient moindre au fil du temps (dixit la madame).

Ayant entendu parler de la sève de bouleau, elle voulu d’abord s’assurer auprès de son oncologue qu’il n’y avait aucune contre-indication sur ce produit naturel. Ayant eu le feu vert – au passage, goguenard- de ce dernier elle commença donc une cure tout en étant très sceptique.

Une semaine après, cette dame revenait me voir toute souriante en me déclarant qu’elle était ENFIN soulagée de ses douleurs… et dans un excès de zèle voulait commander plusieurs « bags » pour inonder sa famille proche et faire du stock. Je lui ai rappelé, qu’hélas le stockage n’était pas possible avec ce genre de produit et qu’il fallait le consommer dès réception. Le mari et les enfants proches ont quand même eu droit à une cure forçée 🙂

 

En savoir plus…

Si ces propos vous ont inspirés, je ne peux que vous inciter à parcourir par vous-même sur votre navigateur préféré afin d’étayer votre propre jugement.  En voici un exemple parmi tant d’autres. Vous pouvez aussi voir la page de la ferme du forestier où Samuel fait un rapide condensé sur le bouleau.

Et si vous avez la chance d’habiter dans nos contrées Morbihannaises, n’hésitez pas à tester la fraicheur de ses produits. Et j’entends arriver la question avec ses gros sabots : il est certifié bio ? Alors Samuel en personne, je ne pense pas, mais ses produits oui, bien évidemment 🙂

 

Post-scriptum

Une dernière chose : si vous pouviez éviter de faire des trous (surtout sans les reboucher) dans le bouleau du voisin ou du champs repéré pendant la promenade de dimanche dernier. Cela semble évident mais Samuel retrouve régulièrement dans son domaine des bidons installés à la sauvage et des arbres blessés… ça fait toujours mal au cœur car un trou mal rebouché est une porte d’entrée pour les parasites. Et la durée de vie de l’arbre s’en trouve alors radicalement raccourcie.

Vous avez réussi à lire jusqu’ici ? Waouh, impressionné je suis !

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Désolé que vous ne puissiez le faire ici en direct, mais je n’aurais pas le temps, ni l’envie, de jouer aux gendarmes avec les éventuels « trolls ». Donc si vous désirez nous communiquer votre avis ou une remarque, n’hésitez pas à nous…

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